Pour bien comprendre le pourquoi du comment de ce livre de chevet, en l'espace de 8 mois : j'ai quitté l'homme avec qui j'étais depuis 7 ans - Je suis tombée amoureuse de mon pire ennemi qui devait se marier- J'ai emménagé avec lui - Nous avons décidé de faire un enfant. Résultat : dans trois mois j'accouche! Visiblement ce livre m'a porté chance.
PS : je rêve de cette bague Chanel...............
La Promenade des Anglais à Paris
Quelle lettre? Réfléchissons. La première ou la seconde ?
De toute façon, dès qu'il aura lu ces quelques lignes posées nonchalamment sur le meuble de l’'entrée, je ferai partie de ce que l’on appelle à notre époque : une célibattante. Et oui, la trentaine depuis bientôt un mois, sans homme ni enfant, et en plus dans la ville de la « célibattitude » par excellence : Paris.
Effectivement Paris regorge de ces hommes que toutes femmes rêveraient de connaître : beaux, riches et intelligents. Mais à vouloir rester jeunes et libres, ils en deviennent tristes et pathétiques. Enfin, c’est mon opinion. D’ailleurs, depuis que j'’habite cette ville, certaines célibataires qui ont déjà « cohabiter » un temps avec un homme (dans le mot cohabiter, il y a très souvent ce pourquoi ILS sont là…), en viennent à repousser la fameuse : demande en mariage, préférant éviter de retomber sur ce genre de spécimens!Mais pour d'’autres, sans aller jusqu’aux gants blancs, cette aventure reste merveilleuse.
Nous nous imaginons ainsi, un soir, attablées dans un lieu romantique. Et là, entre la poire et le fromage, Ô miracle un somptueux écrin rouge (de chez Cartier) avec la sempiternelle phrase : veux-tu devenir ma femme. Et à la vue de ce solitaire pur, majestueux et gros, …la réponse et ouiiiiiiiiiiiiiii (comme vous pouvez le constater, nous en sommes encore au stade de la jouissance). À croire que cette cérémonie reste un incontournable pour nous, les femmes!
Donc pour nous, le mariage, c'’est sacré. Et c'’est comme ça. N’'en déplaise aux féministes qui souhaitent rester gardienne de leur vie. OK, on a voulu travailler, s’'assumer, gagner notre vie. Mais il ne faut pas se tromper. Tout ça, en grande majorité, c’'est pour faire du shopping et être libre de pouvoir claquer la porte si tout va mal. Mais de là à en oublier nos valeurs! À quoi servirait notre achat de la veille (un ensemble la Perla), si ce n’'est pouvoir l'’exhiber fièrement à notre homme, le soir, lorsqu'’il entre d’'une dure journée de labeur (heureusement que certaines traditions ont la vie dure !). Car autrement, c’est plutôt string H&M multicolores. On est toutes d’accord. Et dans ce cas, ne pas oublier d’assortir les strings aux chaussettes, H&M, s’il vous plait.
Le prince charmant ? On en rêve toutes donc. Et le degré d’'exigence des célibataires comme nous est de plus en plus pointu avec le temps. Et c'’est bien normal.
Si je devais le décrire ? Beau, élégant, sportif, riche, fort et protecteur mais aussi tendre et attentionné, brillant et cultivé, soucieux de ne pas faire de l’'ombre à l’'autre, doté d'’humour, adorant bien sûr les enfants : un être virtuel construit de toutes pièces ! Mais trop souvent, ces hommes plus que parfaits en apparence, sont les rois pour vous sortir des phrases toutes faites, qu'’ils ont certainement dû trouver dans le manuel du parfait célibataire Parisien. Exemple.
« Ma vie, c’est mon travail, mes amis et le golf le Dimanche (Moi je dirais plutôt mes amis, mes amours, mes emmerdes). Alors tu comprends, je peux te voir le mercredi soir à partir de 22 h 00 et parfois le dimanche après le golf. Tu sais, je suis resté trop longtemps célibataire (en réalité, il ne l’a jamais été puisque toutes les semaines, il rencontrait une fille compréhensive chez Castel ou au Baron) et je dois me réhabituer à être « officiellement » avec une fille. Car qui dit relation, dit compte à rendre et concessions obligatoires. Et je ne sais pas si c’est ce que je souhaite actuellement ». Extraordinaire le sens des responsabilités chez ce style d'’homme.
Mais cette catégorie de charmeur fou rivalise de fait avec une autre, c’est-à-dire : le menteurs actif. Exemple.
Une rencontre au bar du marché. Un regard. Un « bonjour mademoiselle, qu’elle est votre prénom » pour que trois verres de brouilly plus tard, je réalise, oh horreur, que malgré son CV plus que parfait (trader vivant à St germain des Près sans enfant ni femme au physique d’Apollon)… il avait juste omis de me dire qu’il préférait les hommes.
Ou encore :
Une rencontre chez des amis avec toujours un de ces hommes que l’on reverrait de présenter à sa famille. 15 jours après notre relation idyllique (je le croyais), je me suis aperçue en lisant un de ses textos (que j’avais malencontreusement ouvert…) qu’il était marié, père de deux enfants, avec une maîtresse somme toute officielle depuis 5 ans. Le soir même, il récupérait le peu d’affaires qu’'il avait laissées dans ma salle de bains, en lui demandant d’'oublier mon nom et mon numéro de téléphone.